lundi 22 février 2010

Mon esprit vagabonde...



Cet après-midi, en quittant mon lieu de travail, j'ai failli prendre le bus, le premier au hasard...celui qui se présenterait à moi... mais mon horloge interne m'a quand même incité à prendre sieur tromé. Cette douceur hivernale, prémices d'un printemps prometteur m'aurait-elle donné des envies de vagabondage? Yes it is!..mais l'envie d'écrire aussi!
Et quel meilleur endroit que le bus, confortablement assis sans destination précise mais à Paris tout d'même, comme simple voyageur, observateur, inquisiteur d'inspiration. Mais non, je me suis dit que cette fois-çi, je pourrai expérimenter la chose dans le métro. Why not?.. Ok!.. mais le résultat n'est pas garanti à quelques mètres sous terre sous l'affluence incessante de nos conditionnements caractérisés. Il se peut que les idées viennent mais elles risquent d'être confuses, désordonnées, bousculées par un rythme rapide et saccadé.
Rien ne vaut la paraplégique ambiance du bus pour se détendre, à mesure que l'on est à son aise pour un moment suffisant.
Ambiance trop feutrée, trop tranquille, cruellement statique pour l'homme pressé, agité, qui ne s'est pas préparé une stratégie à l'ennui. Du coup, me voilà dans le tromé...dans un petit coin tranquille à l'angle mort de 4 sièges en carré...pas sur le strapontin, l'issu de secours, le "ça" ou rien. Mais un groupe de jeunes et très jeunes paumés est entré...vision décalée dans ce monde sécurisé. Anges déchus, rebels, livrés à eux-mêmes. L'illusion d'un monde meilleur, ailleurs, dans cette Europe hiérarchisée, franchisée. Eux, ils arrivent avec rien et ils espèrent tout. Ils rêvent de tout mais ils ne font rien. Misère quand tu nous tiens. Parent quand tu nous a abandonné. Le temps n'est plus au vagabondage et à la mendicité. Un monde meilleur doit se profiler pour ne pas redistribuer de la misère là où il y en a déjà...mais où n'y en a t-il pas dans cette Europe qui s'ouvre sur une réalité qui nous dépasse, nous effraie! Miroir de l'âme, es-tu si cruel pour me montrer ça? Et la responsabilité de chacun, quand est-elle? Continents appauvris, dictateurs corrompus...et toi, le capitaliste essoufflé...quel sacerdoce dois-tu porter face à tous ces regards réprobateurs?
Heureusement, c'est un doux après-midi hivernale...prémices d'un printemps prometteur, meilleur...nouvellement né aux senteurs florales, sucrées. Le miel est à l'abeille ce que la Terre est à l'Homme. L'Homme est à sa planète ce que sa planète est à sa galaxie. Le microcosme est le macrocosme. La graine doit germer et l'Esprit fertiliser. Tout est possible, c'est le renouvellement, l'arrivée du Printemps. Le souffle du Dragon se propage, le retour des mages se fait sentir . L'Homme nouveau pourra t-il se contenter de justesse et d'équité?...il le faudra bien!...
A nous d'y croire afin que les esprits puissent se rencontrer et faire germer de nouvelles idées...pour qu'enfin, la magie puisse opérer!

mardi 9 février 2010

Ode à la vie


Une semaine avant l'heure
J'ai pensé à l'élu de mon coeur.
Sans préméditer ce qui allait se passer
Je lui fit cadeau de ma spontanéité.

Sans toutefois la prévenir
En rentrant à la maison,
Les mains pleines de désir...
Le coeur à ses raisons.

Le plaisir n'en fut que plus grand
A la vue de ce joli bouquet,
A cet Amour grandissant
A cette jolie pensée.

Et plus on se rapprochait
Plus dans mes yeux, elle découvrait
Que le plus beau cadeau qu'elle me faisait
C'était le plaisir qu'elle en éprouvait.

Une semaine avant l'heure
J'ai pensé à l'élu de mon coeur.
Quand il s'agit de sentiments
Je ne vis que le moment présent.

Parce qu'on ne sait pas de quoi est fait demain
Vivre ou mourir,
On doit survivre à son destin.

Mais on ne doit surtout pas passer à côté
De l'élu de son coeur,
De ses vérités.

samedi 6 février 2010

Vous reprendrez bien une tranche de papier de vécu?


Sommes-nous des moutons de panurge? Ce matin, à Porte d'Orléans Métro, une des capitales de la surpopulation au m2, un 1er octobre... 3 files d'attente à droite, 3 files d'attente à gauche. Entre les 2, un flux continu de gens accablés par le retard se frôlant le pare-choc comme un périph aux heures de pointe et gare à celui ou celle qui se risque le contre temps! Nous ne sommes pas tous des clones de Dolly avec un cerveau de Frenkeinstein mais plutôt des Frenkeinstein avec un cerveau de Dolly...si on n'y fait pas gaffe! Par exemple ce matin, j'étais dans une des 3 files de gauche à attendre mon tour pour charger mon Navigo, hissez haut Santiano, je m'aperçois qu'il y a embrouille sur la file du milieu puisqu'en fait, elle se dispatche à l'arrivée sur 2 moniteurs, futé le bison et bonjour les couyons de service!..je me dis que finalement, puisque personne n'ose réagir, j'vais tenter de croquer une part du gâteau moi aussi! J'essaye donc de bifurquer sur la route 51 quoiqu'dans ces moments là, t'aurai plutôt envie d' t'envoyer un pastis mais mon côté "Beaumarchais" (de loin tout d'même comme Alain...) prenant le dessus, je fais part à mon voisin de gauche (la route 51) de l'injustice qui se trâme sous nos yeux innocents (mais prêts à dégainer le premier sous tif provocateur) afin qu'il profite de l'opportunité d'être le "Gandhi" du moment ou du moins qu'il acquiesce dans le sens de ma répartie. Mais il reste de marbre ou plutôt de sucre "Candy" puisqu'il me rétorque: "Vous êtes sur quelle file? Je le regarde de mes yeux goguenards et jemenfoutiste, mélange de "Kevin Spacey" et "Bill Murray", lui prie de m'excuser, désolé que ma plaidoirie n'ait pas déclenchée une ou deux protestations parmi l'auditoire, prend place en m'incrustant sur la file virtuelle (route 51 bis) en pole position de celle çi et du coup, crée le chaînon manquant. Et j'ai pensé que plutôt de jouer les "Robine ov wood", si tout l'monde s'en fout, autant s'la faire à la "Clint is wood, hein ma pomme!...Dix huit noeuds quatre cents tonneaux, je suis fier d'y être matelot!

mercredi 3 février 2010

Souvenirs d'enfance...


Le joli escalier en pierre à Dijon que Fabienne nous a dessiné sur son blog me rappelle mes vacances d'été dans ce petit village du Lot avec ses murs en pierre, ses lourdes portes en bois massif , cette falaise de roc qui nous surplombait et enveloppait l'église et une partie du village comme une maman protégeant ses petits. De temps en temps, il en tombait quelques cailloux de vieillesse et certains été, puisque j'y passais un mois d'été tous les ans, quand l'écho du tonnerre se faisait trop intense dans la chaleur de sa pierre, un morceau de sa chair finissait par tomber...heureusement sur l'église, au grand désarroi de monsieur le curé mais au grand soulagement de ses habitants. Il est vrai qu'à l'époque je lisais "Gosciny" et par moment, je me croyais vraiment dans un village gaulois. Le matin, au réveil, je me souviens descendre cet escalier en bois qui craquait sous le poids des années, passer devant cette bonne vieille horloge qui ponctuait toujours le temps par son tic tac perpétuel et me rassurant que celui-ci ne s'était pas figé. Passé le salon, j'arrivais dans la cuisine d'où un son de radio distordu tentait d'irriter mes tympans avant l'heure.Je dois préciser que mes grands parents étaient déjà assez âgés pour avoir des problèmes de surdité...Je me jetais donc sur la criarde pour lui rabaisser le caquet et m'empressais d'ouvrir la porte de la cuisine pour savourer le silence matinal et humer l'air embaumé de sciure de bois qui montait de l'atelier où grand père travaillait encore pour garder la forme ou honorer quelques commandes de voisinage. Je m'emplissais l'olfactif de bois chauffé tout en dégustant un café unique en son genre, aux arômes boisés. Je continuais ce road movie enivrant sur la terrasse, à l'écoute du chant oisical d'éveil à la vie . La rosée du matin commençant à s'évaporer sous les premiers rayons du soleil de plus en plus insistants et me penchant de la terrasse vers les jardinières, je pouvais récupérer quelques effluves odorantes de fleur en train de se lisser le pétale, toutes flattées d'être ainsi observées. De là, je faisais signe à grand père ou bien je décidais de partir à sa rencontre par un escalier qui traversait une roseraie jusqu'à son atelier d'ébéniste, sa passion. Ensuite, je congratulais le peuple de l'herbe ainsi que mes amis noyers et pommiers qui donnaient toujours le maximum d'eux-même pour que grand mère puisse nous préparer de bons desserts. Sur les coups de 11h, il m'arrivait de faire une embardée jusqu'à la place du village pour retrouver Christophe, Sylvie ou tout autre gamin ou gamine en quête de compagnie et nous nous retrouvions là, assis sur un muret de pierre marqué par une génération de fessiers qui n'en finissaient pas de s'asseoir, du matin au soir, le temps de prévoir un rencard, le temps d'organiser notre journée ou tout simplement parce que la chaleur de cette pierre nous réconfortait.

lundi 1 février 2010

Chamanisme



Qui ne s'est pas déja tenté un petit voyage initiatique au coeur de soi? Moi, jusqu'à aujourd'hui...et je ne regrette vraiment pas, ce fut très enrichissant!...et puis, c'est tellement bon de s'autoriser une petite ballade de temps en temps hors des sentiers battus, n'est-ce pas docteur? Bon!...Maintenant je vais prendre la "serious attitude" pour vous narrer ce que j'ai senti et tout ce qui en est ressorti...L'expérience ne peut-être partagée et formatée comme c'est le cas avec la plupart des doctrines mystiques et religieuses. On vit sa spiritualité pour soi, pas pour ressembler à une icône. La connection se fait par Dame nature, le seul avre de paix universel que l'on puisse trouver sur la planète et ce n'est pas le respectable astrophysicien Hubert Reeves qui me contredirait. S'en rapprocher nous reconnecte avec l'essence même de la création, de l'origine de la vie. Chercher à se rapprocher de sa vraie nature, de son animal totem, des racines de la création, de l'évolution, ne peux que nous délivrer des carcans religieux, politiques et médiatiques. Le voyage intérieur se fait seul. Au moins, dans ce type de communication avec soi-même, il n'y a pas de notion de bien et de mal, on est ici et maintenant, c'est tout! Toute notre éducation jésuitophile ou imamophobe transmise depuis des générations doit-être régénérée afin que nous réapprenions à sentir les choses comme nos amis les bêtes (n'est-ce pas mister Darwin!) et ne pas se fier systématiquement à une interprétation intellectuelle influencée par moult courants d'origines diverses. Avoir une opinion ne veut pas dire que nous soyons dans le vrai! Dans ce type de voyage à l'amérindienne, il n'y a pas d'idées préconçues, il n'y a pas de pudeur, on vit l'expérience, c'est tout! On laisse sortir ses émotions sans retenu, on fait face à ses peurs pour mieux les comprendre, on se nettoie de tout ce qui nous encombre l'esprit, le corps étant le réceptacle de nos émotions. On se reconnecte avec sa nature brut pour s'accepter tel que l'on est et du coup, nous nous libérons, petit à petit, des préjugés qui obscurcissent nos pensées et notre relation avec l'autre.
Pour moi, la beauté de l'Ange n'est pas représentatrice de sa religieusité mais de ce qu'il nous amène à sentir dans l'ombre de sa lumière!
Ahhhh! Qu'il est bon de se sentir vivant!

Je me suis encore réveillé trop tôt...


Je me suis encore réveillé trop tôt pour un dimanche matin...
Il faudra vraiment que j'accroche des rideaux plus épais à l'est de cette chambre si non, les lundis matins vont être de plus en plus radio-commandés!
Plutôt que de refermer les écoutilles et de retenter une plongée, je décide de me préparer un petit déj'express composé d'un café léger, de 2 tartines grillées beurrées salées et de leur confrères noirs chocolatés en carré.
Je retourne au lit et pose tant bien que mal ce plateau sans pieds sur mes jambes allongées en ajustant la position sans saccader le mouvement, exercice périlleux que seuls quelques Alexandre sont bienheureux de réussir; d'où Alexandre" Le Grand" puisque jamais égalé quoi qu'il finisse par choper la "grosse tête" après avoir consulté l'oracle d'Amon corporation et que sa base de données le pousse une fois de trop au delà de ses frontières et finisse par mourir, sa grandeur, épuisé d'avoir tant cavalé...à moins qu'il ait chopé une mauvaise grippe! Il meurt donc à Babylone qui lui sied à merveille puisqu'elle représente symboliquement le pouvoir sous toutes ses formes: le pouvoir financier, catholique et politique avec en bonus (si tu l'as mérité) l'oppression des "police et armée". Bref (et sans bavure), la décadence occidentale.
On pourrait citer aussi la décadence à l'orientale, mais je ne citerai aucun pays du moyen orient à la barre pour ne pas faire d'amalgame, où certains frustrés du paf sollicitent leur femme à porter la "beurk haaa" mais seulement du cousu main, pas de made in China, ça s'déchire à la première étreinte amoureuse...donc, la "beurk haaa", costume que ce sont appropriés nombre de clubs occidentaux sado-maso et qui grace à eux, permettent à 500 artisans talibans de travailler et de gagner de l'argent pour financer leur groupuscule armé. On pourrait aussi parler du peuple "élu" avec son calot version "chaussée au moine" qui ridiculise son égo à s'efforcer d'être différent des "goys"...heureusement que le ridicule ne tue pas! Bref, mon pépin, c'est la grande foire à tout!...Désolé, je n'suis pas à vendre...
Donc, je suis en train de prendre mon petit déj'au plum'art, plateau on the legs, j'allume la TV cathodique en protestant et tombe sur l'histoire de ce journaliste espagnol qui enquête sur le "G.A.L"(Groupe Antiterroriste de Libération). Ce groupe est à la solde des "services spéciaux espagnols" qui sont sous le ministère français de Charles Pasqua en 87 de notre ère à la con.
Le "G.A.L" a pour rôle d'éliminer les membres de l'"E.T.A" vivant au pays basque français pour créer un sentiment général d'insécurité dans la population afin de permettre à l'état français de provoquer une réaction de répression sur ces milieux et du même coup, fourrer leur blase un peu plus profond qu'prévu !.. Que voulez-vous!..la protection d'un territoire doit-être si fastidieuse, que ça vaut bien quelques sacrifices oenologiques!...télécommande...je Zap et zapping...1 milliard d'êtres humains crêvent de faim, 10% de la population del mondo...je commande la télé de s'éteindre et décide de coucher tout ça sur papier.
Maintenant que je suis bien réveillé, j'vais pouvoir m'écouter un p'tit "runnin'with the devil de Van Halen", j'aime me sentir ado de temps en temps et c'est mieux que d'découper des vers de terre en p'tits bouts!
En aparté...ma femme s'inquiète quand j'écris comme ça...elle a peur que je sois sous l'emprise d'el diablo. Je lui explique que tant que ma tête ne tournera pas à 360°, que je ne cracherai pas des clous en vociférant sur sa mère, elle n'aura pas à s'inquiéter de moi! Haaaa! Religion quand tu nous tiens!...Y'a pourtant pas d'mal à s'faire du bien!

...Blague: Un vieux Juif meurt et rencontre Dieu en arrivant au paradis. Il fait le bilan de sa vie :
Le vieux juif :
- La pire chose qui me soit arrivée, c'est quand mon fils s'est converti au catholicisme...
Dieu :
- Moi aussi...
Le vieux juif :
- Et qu'est-ce que vous avez fait ?
Dieu :
- Un nouveau testament...

Y'a pas d'bouleau alors...


Que faire quand on a plus d'1 heure d'avance sur son horaire de prise de travail à la Bastille, qu'on flirt les quais de Seine à vélo et que l'on ne peut se risquer une embardée le jour des soldes puisque ce n'est pas l'heure d'ouverture...Eh bien! Nigauds et nigaudes, on écrit! Ok! C'est bien beau tout ça mais pour raconter quoi? De tout et de n'importe quoi! Yes my dear, i can do it! Moi par exemple, j'étais à vélo donc, avant de me poser sur les quais...je suis doublé par une vététiste à la plastique sportive ornée d'une queue de cheval flottant allègrement telle une bannière dans le vent et moulée dans un caleçon qui lui sied à merveille. Je sors la cravache et commande à mon canasson de passer au galop si non, on ne saura jamais si c'était un fantasme ou juste une illusion d'optique! Arrivé à son niveau, je la félicite sur ses performances comme il est d'usage devant un sportif de haut niveau et lui propose de rester devant moi afin de ne pas ralentir sa cadence. Elle me fait comprendre très smart avec un léger accent des grandes écoles supérieures de droite qu' effectivement, elle n'a aucune raison de se presser et qu'elle préfère me laisser l'avantage de la course...puisque inversement proportionnel, ce qui peut-être bon à mater pour l'un, peut aussi être bon à mater pour l'autre! Bien joué la donzelle! Arrivé à mon port d'attache, je la congratule comme un gentlemen puisque l'aboutissement de ce bref entretien m'aura permis d'écrire cette feuille de papier de vécu même si en bon homo sapiens que je suis, j'aurai accepté, si j'avais été sans attache (à ce port), de lui expliquer la théorie de l'évolution selon Philupus...

salut les amis!


Certains et certaines se plaignent de mon manque d'assiduité dans la fréquence d'édition de mes billets d'humeur ou papiers de vécu. C'est pas faut!..Mais je vous répondrai, impertinents et impertinentes, que toute source même d'inspiration peut se tarir un jour si elle n'est pas alimentée. Donc, ne vous inquiétez pas, mes ouailles, si je ne publie plus en ce moment...C'est que je mijote, macère, mitonne!..En outre, je vous l'accorde, il ne faut pas attendre que la jauge soit dans le rouge pour réagir ni laisser pourrir le raisin s'il doit être bu! Alors, en attendant la prochaine cuvée et pour vous faire patienter, je vais faire comme tous ces sourciers dont la baguette ne frétille plus lorsque l'eau est croupie, je vais vous dégobiller quelques vieux torchons de vertébré écervelé dans un joli papier cadeau à la sauce chilie, le tout sous l'AOC "best of 2009". Ça vous en bouche un coin, HEIN! Alors patiente mes ouailles!..et merci Fabienne pour ton impatiente!