mardi 15 février 2011

Elle...avait...des tout petits...

Pour faire plaisir à sa Valentine,
quand on n'a pas trop d'ronds
mais un p'tit peu d'moyens...

A défaut de restau,
on peu s'faire un p'tit plateau...
Ooooh! Qu'il est beauuuu!

Lumière tamisée, petits fours en entrée...
Le p'tit blanc sucré, ne se fait pas prier.






Assiette préparée avec Amour...
Elle a des yeux de velours...
On se laisse glisser...
jusqu'à satiété.

Puis quand vient le moment,
d'une douceur sucrée...
Nous nous perdons ensemble,
dans un dédale de plaisirs...

mardi 8 février 2011

Ah j'te jure!..


Journal de bord:
Après avoir parcouru 150m en courant, je m'aperçois que je ne suis plus en possession de mes clefs de voiture! Du coup, Rachel, ma fille qui m'accompagnait n'est plus en possession non plus de...tu devines quoi?..de ses moyens! Ma femme Maryse avait déjà décarrer tel la gazelle des hautes steppes d'Afrique et nous nous retrouvâmes fort dépourvu quand le temps de chercher fut venu. Nous passâmes au tamis 1h30 de feuilles séchées sur 150m espérant que la divine clef se retrouvasse prise dans nos filets tel la pépite du temps des chercheurs d'or. Pour stimuler la pitchounette, je met en avant le côté archéologique de la chose. ça fait son effet 1/2 heure le temps de la stimulation, du placebo vous dirait un pharmacien. Puis elle finit par me dire, un brin d'égoïsme dans la voix, qu'elle n'est pas venu pour ça!
Je lui répond que le temps n'est pas clément (vu qu'il risque de pleuvoir) pour les pleurnichâges et que nous n'avons que 2 solutions. Soit nous retrouvons la clef qui en l'occurrence pourrait s'intituler la clef des champs, soit nous baissons les bras et marchons en crabe résignés à notre triste sort...ilège?..Parce que nous sommes au parc de Sceaux et nous sommes comme 2 sots, que les bus ne sont pas au meilleur de leur fréquence le dimanche, que le stop n'est plus à la mode et qu'avec nos têtes de "Simpson" on n'a aucune chance, qu'il est 13h30, qu'on se pèle le jonc, qu'on commence à avoir le râtelier inférieur en chute libre rien qu'en pensant à la tartiflette qu'on pourrait être en train de se gaufrer et que ma biche n'arrive toujours pas à la rescousse de son faon accablé par la déplorable situation dans laquelle cet imbécile de père l'a mise. J'assume complètement ma connerie et continue d'ausculter la terre tel un druide en quête d'une herbe folle. Après un dernier saut de haie, Maryse apparaît enfin au loin et son faon court à sa rencontre lui faire part des conditions de travail qu'elle doit supporter. Nous finîmes par prendre le bus sans avoir retrouvé la clef des champs puisque c'est apparemment là qu'elle a décidé de rester. En marchant, nous dédramatisons en finissant par rire de cette histoire. Nous bigophonons Stéphanie, le faon adulte afin qu'elle soit bien in the home pour nous acceuillir vu que tout notre état civil, y compris les clefs de la lourde étaient au coffre, dans le coffre devrais-je dire de la calamité roulante. A peine rentrés à la casbah, je repartais alone with the daubeul of key récupérer la tire...au flan.
La semaine pro, j'irai réclamer au burlingue des lamentations du parc de sauts...sait-on jamais, dés fois qu'une pie les ait déposé.

dimanche 6 février 2011

REINCARNATIONS


Les soirs d'orage sont l'occasion de sortir se balader pour se connecter avec les forces de la nature. Ces envies ne s'expliquent pas, elles sont instinctives comme les rares personnes que vous rencontrerez sur votre chemin...Mais il peut arriver que quelques rôdeurs mal inspirés apparaissent aussi dans ces moments là. Prédateurs nocturnes égarés ou traqueurs de peur invétérés, ils cherchent, reniflent et se nourrissent de votre vulnérabilité. Si vous courez, ils vous suivent. Si vous fuyez, ils vous poursuivent.
Le tonnerre gronde et l'orage se fait plus intense. Les déchirements de lumière alternent avec le crépitement du feu céleste.
Des trombes d'eau tombent du ciel et noient tout sur leur passage. Les feuilles mortes environnantes se mélangent à la terre du sous-bois et se déversent dans la pente ruisselante qui mène à l'église. Le cloché de celle-ci, sous les brefs et saccadés jets de lumière, semble mortifié tel une gargouille sortie de l'enfer. Je sens sa présence mais ne saurait dire où il est. Cette situation me rappelle celle que j'ai vécu il y a si longtemps...Mais cette fois, je ne paniquerais pas...Cette soudaine résolution semble porter ses fruits. Je sens une énergie indéfinissable circuler dans mes veines. Je me rappelle les conseils du vieil homme...Quand cela arrivera, ne panique pas...Reste sur place et attend calmement que l'orage passe...Accepte ce surplus d'énergie sans anxiété.
Je sens mon prédateur plus proche et aux aguets. Mon regard s'aiguise et mes sens s'activent. Malgré le déchaînement des éléments, une étrange sérénité m'envahit. Cette peur qui autrefois m'avait fait fuir est toujours présente sans pour autant représenter un danger. Je suis hyper conscient de là où je suis, là où j'aurai dû être depuis si longtemps, de cette épreuve si importante et décisive...Le vieil homme me l'avait dit, il y a très longtemps, bien avant ma naissance et un peu avant la précédente...
"Le jour où tu accepteras cet instinct qui est en toi, tu renaitras...Ma respiration se fait plus intense...Je perçois au loin cette silhouette obscure...Nous sommes sur la même longueur d'onde, chacun à une extrémité de l'oscillation du pendule...mais le pendule s'est arrêté. Le temps semble s'être figé. Les forces se sont équilibrés et le traqueur pourrait à son tour être traqué...mais je ne suis pas un tueur, je ne chasse que pour manger. Maintenant je me souviens...dans cette vie où j'étais un indien "comanche"...j'avais fui devant l'homme blanc puis j'avais senti le tonnerre gronder dans ma tête...et plus rien...juste le vieil homme dans un songe qui me disait: "Un jour tu comprendras et tu pardonneras à celui qui t'as ôté la vie".
Je prend soudainement conscience d'une possibilité pourtant si évidente. Cette silhouette au loin me semble si familière...Nous nous sommes retrouvés, après quelques renaissances, pour une nouvelle épreuve. Je prend l'initiative, d'un pas décidé, de marcher dans sa direction. Lui, ne bouge pas. Ma foulée se fait de plus en plus rapide et son apparence de plus en plus distincte. Arrivé à quelques mètres de lui, je m'arrête stupéfait. Le vieil homme, mon grand père "comanche" me tend les bras et j'en fait de même. Je le serre contre moi et sens sa joie quand il me dit: "tu as réussi!" Son corps s'évanouit et celui de l'homme blanc prend sa place, une flèche plantée dans le dos. Dans un dernier soupir, il me dit: "Pardonne-moi...Je n'avais jamais senti la peur jusqu'à ce que ton frère "comanche" me transperce de cette flèche et me tue". Le corps de l'homme blanc disparaît à son tour...Celui que je trouve face à moi est en larme et semble libéré d'un immense fardeau...
Un an plus tard, je l'ai revu...par hasard pour dire comme tout le monde...mais je ne crois pas au hasard. Depuis ce soir là, il a créé un groupe d'aide aux personnes ayant des troubles de la personnalité.
Nous étions sur la même longueur d'onde mais chacun à une extrémité. Nos vies passées ont influencées nos vies suivantes jusqu'à ce que nous acceptions chacun notre épreuve et nous rencontrions à nouveau...Après plusieurs réincarnations, il est devenu mon frère.