mardi 8 février 2011

Ah j'te jure!..


Journal de bord:
Après avoir parcouru 150m en courant, je m'aperçois que je ne suis plus en possession de mes clefs de voiture! Du coup, Rachel, ma fille qui m'accompagnait n'est plus en possession non plus de...tu devines quoi?..de ses moyens! Ma femme Maryse avait déjà décarrer tel la gazelle des hautes steppes d'Afrique et nous nous retrouvâmes fort dépourvu quand le temps de chercher fut venu. Nous passâmes au tamis 1h30 de feuilles séchées sur 150m espérant que la divine clef se retrouvasse prise dans nos filets tel la pépite du temps des chercheurs d'or. Pour stimuler la pitchounette, je met en avant le côté archéologique de la chose. ça fait son effet 1/2 heure le temps de la stimulation, du placebo vous dirait un pharmacien. Puis elle finit par me dire, un brin d'égoïsme dans la voix, qu'elle n'est pas venu pour ça!
Je lui répond que le temps n'est pas clément (vu qu'il risque de pleuvoir) pour les pleurnichâges et que nous n'avons que 2 solutions. Soit nous retrouvons la clef qui en l'occurrence pourrait s'intituler la clef des champs, soit nous baissons les bras et marchons en crabe résignés à notre triste sort...ilège?..Parce que nous sommes au parc de Sceaux et nous sommes comme 2 sots, que les bus ne sont pas au meilleur de leur fréquence le dimanche, que le stop n'est plus à la mode et qu'avec nos têtes de "Simpson" on n'a aucune chance, qu'il est 13h30, qu'on se pèle le jonc, qu'on commence à avoir le râtelier inférieur en chute libre rien qu'en pensant à la tartiflette qu'on pourrait être en train de se gaufrer et que ma biche n'arrive toujours pas à la rescousse de son faon accablé par la déplorable situation dans laquelle cet imbécile de père l'a mise. J'assume complètement ma connerie et continue d'ausculter la terre tel un druide en quête d'une herbe folle. Après un dernier saut de haie, Maryse apparaît enfin au loin et son faon court à sa rencontre lui faire part des conditions de travail qu'elle doit supporter. Nous finîmes par prendre le bus sans avoir retrouvé la clef des champs puisque c'est apparemment là qu'elle a décidé de rester. En marchant, nous dédramatisons en finissant par rire de cette histoire. Nous bigophonons Stéphanie, le faon adulte afin qu'elle soit bien in the home pour nous acceuillir vu que tout notre état civil, y compris les clefs de la lourde étaient au coffre, dans le coffre devrais-je dire de la calamité roulante. A peine rentrés à la casbah, je repartais alone with the daubeul of key récupérer la tire...au flan.
La semaine pro, j'irai réclamer au burlingue des lamentations du parc de sauts...sait-on jamais, dés fois qu'une pie les ait déposé.

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