lundi 1 février 2010

Y'a pas d'bouleau alors...


Que faire quand on a plus d'1 heure d'avance sur son horaire de prise de travail à la Bastille, qu'on flirt les quais de Seine à vélo et que l'on ne peut se risquer une embardée le jour des soldes puisque ce n'est pas l'heure d'ouverture...Eh bien! Nigauds et nigaudes, on écrit! Ok! C'est bien beau tout ça mais pour raconter quoi? De tout et de n'importe quoi! Yes my dear, i can do it! Moi par exemple, j'étais à vélo donc, avant de me poser sur les quais...je suis doublé par une vététiste à la plastique sportive ornée d'une queue de cheval flottant allègrement telle une bannière dans le vent et moulée dans un caleçon qui lui sied à merveille. Je sors la cravache et commande à mon canasson de passer au galop si non, on ne saura jamais si c'était un fantasme ou juste une illusion d'optique! Arrivé à son niveau, je la félicite sur ses performances comme il est d'usage devant un sportif de haut niveau et lui propose de rester devant moi afin de ne pas ralentir sa cadence. Elle me fait comprendre très smart avec un léger accent des grandes écoles supérieures de droite qu' effectivement, elle n'a aucune raison de se presser et qu'elle préfère me laisser l'avantage de la course...puisque inversement proportionnel, ce qui peut-être bon à mater pour l'un, peut aussi être bon à mater pour l'autre! Bien joué la donzelle! Arrivé à mon port d'attache, je la congratule comme un gentlemen puisque l'aboutissement de ce bref entretien m'aura permis d'écrire cette feuille de papier de vécu même si en bon homo sapiens que je suis, j'aurai accepté, si j'avais été sans attache (à ce port), de lui expliquer la théorie de l'évolution selon Philupus...

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